Alliance Provence a organisé, il y a quelques semaines une réunion d’échanges de pratiques des AMAP situées autour de l’étang de Berre. Ce regard croisé est intéressant, car il permet de mettre en évidence les points forts et les points faibles des AMAP, et nous interroger sur notre propre fonctionnement.
Voici les principaux points que nous pouvons retenir :
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- Les AMAP qui marchent bien ont en général beaucoup de membres, beaucoup de producteurs, il y a deux référents par produit. Elles sont également assez anciennes + de 5 ans.
- Difficulté pour mettre en place une AMAP dans une entreprise.
- Difficulté pour gérer plusieurs points de distribution.
- Turn over des AMAP qui marchent bien > à 5%.
- Difficulté pour faire des échanges entre maraîchers travaillant en AMAP.
- Certaines AMAP ont intégré l’Agenda 21 de leur commune.
- Certaines dérives possibles, introduire des produits non locaux, accès aux produits non limité aux membres de l’AMAP, entretien de liens purement marchands avec les producteurs.
- Les AMAP ont tendance à dériver vers le groupement d’achat. Il faut expliquer que dans l’AMAP, on n’est pas là seulement pour acheter du légume. Ainsi la distribution de paniers bio en AMAP n’est pas le but, mais un moyen et le principal pour participer au maintien de l’agriculture paysanne.
- Difficulté pour mobiliser les adhérents.
- Les AMAP sont actuellement concurrencées par d’autres modes de distribution et l’engouement du public – très sollicité par ailleurs – semble moins important.
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Voir également la contractualisation en AMAP