Mercredi soir à la salle de la grande terre s’est tenu une réunion de coordination entre des AMAP du Pays d’AIX. Cette rencontre avait été organisée par Alliance Provence, dont nous sommes membre.
Il existe 7 AMAP dans le pays d’Aix (CPA) et 34 dans les Bouches du Rhône (hors Marseille).
La réunion, animée par Emmanuelle a été riche et constructive, voici les principaux points qui me paraissent à retenir pour notre AMAP (en vrac) :
- Frédéric recevra le 23 janvier le CPIE d’Aix en Provence, qui visitera son exploitation avec des représentants de plusieurs associations.
- La plupart des AMAP proposent à leurs adhérents de multiples produits (œufs, fromages, viande, pain etc.) , même si au départ la distribution de légumes reste la plus importante. En ce qui nous concerne, nous allons essayer l’an prochain de diversifier notre approvisionnement, une liste de producteurs bio est disponible, et nous allons les contacter (nous recherchons des volontaires pour être leurs correspondants).
- On observe généralement qu’environ 1/3 des adhérents ne renouvellent pas leur contrat à la fin de la saison, ils sont remplacés au bout de quelques mois de fonctionnement.
- Alliance Provence va initier des diagnostics participatifs d’AMAP afin de les conseiller pour améliorer leur organisation. (premier diagnostic à l’AMAP de Simiane en janvier)
- Une démarche similaire sera entreprise avec les producteurs membres d’Alliance Provence.
- Certaines AMAP organisent une fois par an la récolte des paniers par leurs adhérents.
- Organisation chaque année d’un repas pris en commun avec les adhérents et les producteurs
- Préciser dans les contrats avec les adhérents qu’ils devront participer trois fois dans la saison à la distribution des paniers
- D’une manière générale, les AMAP constatent une amélioration de la qualité du panier proposé au fil du temps.
- Pour les services de la répression des fraudes, les AMAP doivent se distinguer des marchés classiques afin de ne pas concurrencer le commerce traditionnel. Elles doivent en particulier s’adresser à des producteurs (et non à des revendeurs), et plutôt fonctionner suivant le principe des abonnements (commandes sur une longue période).
- Certaines communes (La Frare les Oliviers) ont réalisé, avec l’aide de la chambre d’agriculture et de la SAFER, un diagnostic communal des terres agricoles de manière à recenser les terres en friches et parmi elles, celles qui sont « sans maître » (en indivision). Ces dernières peuvent sous certaines conditions être rachetées par la commune qui peut alors les louer à des producteurs alimentant des AMAP. C’est une manière de palier au manque de terres disponibles dans notre région.
- Certaines AMAP donnent les paniers non distribués au CCAS et organisent en parallèle des formations sur la manière de se nourrir à l’attention des familles défavorisées.
- De nombreuses formations sont proposées par Alliance Provence à ses adhérents. (formation des prix, gestion de la production, diagnostic participatif etc.), plusieurs rendez-vous sont également proposés : les estivales de la biodiversité au niveau de la CPA en mars, une rencontre à Rogne (18 – 20 juin), le 12 juin l’assemblée générale d’Alliance Provence
Cette rencontre était très intéressante, elle permet de faire vivre un réseau d’AMAP, d’échanger des pratiques, de reprendre des idées qui fonctionnent ailleurs. Alliance Provence joue ici bien son rôle et apporte effectivement un plus pour notre AMAP. Donc nos cotisations servent à quelque chose.